Harley Quinn T1 : Complètement marteau – A. Conner et J. Palmiotti

J’en achète peu car je trouve ça cher, mais j’ai une grande passion pour les comics, en particulier ceux d’Urban comics. Je pense que ça me vient en partie de mon copain, qui adore l’univers très sombre de Batman. J’aime le format des comics, les graphismes généralement très réussis, la mise en couleurs, l’univers sombre aussi, et évidemment les pouvoirs surnaturels de leurs héros. J’apprécie Batman, mais je trouve chaque super-héros intéressant, à travers son histoire, ses facultés exceptionnelles, et la manière dont il les gère pour faire (presque toujours) le bien. Les univers créés autour de ces héros sont toujours hyper travaillés et inventifs, et lorsque je me plonge dans un comic, j’ai l’impression d’entamer une promenade captivante dans un monde parallèle au nôtre. 

Le comic dont j’ai envie de vous parler aujourd’hui sort un peu de l’ordinaire, puisqu’on y suit les aventures d’un personnage secondaire de Batman : Harley Quinn, la psychiatre qui a pété un boulon après être tombée amoureuse du Joker (malheureuse va !). Dès que ce titre est sorti, j’ai flashé sur la couverture, mais j’ai mis plusieurs semaines avant de lâcher les euros qui me permettraient de le ranger dans ma bibliothèque…

Bah j’ai bien fait de lâcher les euros : j’ai adoré ce comic complètement déjanté (le titre ne laisse pas vraiment de doute là-dessus), coloré, et qui se démarque justement grâce à la personnalité de Harley : sa tête a beau être mise à prix, elle garde la grosse frite ! Elle est sexy, drôle, farfelue, et même les scènes les plus violentes prennent du coup une autre dimension. Ça change un peu des personnalités torturées de ses homologues masculins ! Bon, en même temps, elle n’a pas le monde à sauver, elle. Harley, elle sauve les animaux, et ça c’est cool.

Dans ce premier tome, elle se retrouve propriétaire d’un immeuble, à Brooklyn, dont elle a la surprise d’hériter d’un de ses anciens patients. Entre la gestion de la propriété, son club de roller-derby, le job de thérapeute qu’elle vient de décrocher et le fait que sa tête soit mise à prix, le quotidien de la belle est loin d’être des plus tranquilles.

Ce n’est finalement pas dans le scénario que j’y ai trouvé mon compte, car celui-ci est un peu décousu et n’a rien de très exceptionnel, mais voilà : c’est beau, c’est fun, et c’est divertissant. J’ai vraiment tout aimé : l’atmosphère, les dessins, les couleurs, la personnalité de Harley…

J’ai également trouvé sympa, en guise de prologue (une vingtaine de pages), que plusieurs dessinateurs la croquent et la mettent dans des situations loufoques, et qu’elle donne son avis, jusqu’à décider qui va finalement la dessiner pour l’aventure qui suit.

Sympa également, la fin du tome qui retrace la biographie de Harley, racontant son enfance, sa rencontre avec le Joker, et comment elle a peu à peu sombré dans la folie. Bref, vivement le tome 2 (dans quelques jours !), et je crois que je vais également essayer de me procurer le titre Mad Love, toujours chez Urban comics, qui me fait également de l’œil :

 

Et vous, lisez-vous des comics ? Avez-vous un super-héros préféré ?